blood/rubber pose la question de notre mémoire collective. Basée sur un fait historique oublié et/ou passé sous silence, cette oeuvre utilise des images d’archives de l’ancien Congo belge de Léopold II *. Ces photographies ne sont accessibles qu’au contact de la main. La chaleur du toucher permet d’entrevoir l’image d’esclaves mutilés. Cette oeuvre interroge donc la question de notre rapport à l’interaction, et pose le fait qu’il nous est impossible de nous soustraire à l’histoire.
*ancienne colonie exploitant le caoutchouc
impression sur toile, encre thermochromique.